Du mercantilisme au libre-échange

Entre le XVIe siècle et le milieu du XVIIIe siècle les mercantilistes pensent qu'un État doit adopter des politiques protectionnistes établissant notamment des barrières tarifaires et encourageant les exportations.

Ainsi les montants perçus des ventes à l'étranger dépasseraient les sommes versées en échange des importations et par conséquent, le pays s'enrichirait.

 

Vers la fin du XVIIIe siècle, une nouvelle approche du commerce international apparut sous l'impulsion de deux économistes britanniques Adam Smith et David Ricardo.

 

Smith et Ricardo ont démontré qu'il ne fallait pas craindre d'ouvrir le marché national aux produits étrangers. Selon eux, il était plus profitable à un pays de se spécialiser dans la production d'un bien pour lequel il était efficace et de satisfaire le reste de ses besoins par l'échange international plutôt que de protéger son marché et tenter de tout produire seul.

 

Peu à peu, la tendance mercantiliste a été remplacée par le libre-échange cher à Smith et Ricardo.